Le JT du procès

Chaque soir, on fait le JT du procès de la #ruedaubagne pour vous faire suivre les débats et la mobilisation en soutien aux familles des victimes. Cliquez sur l’icône « playlist » en haut à droite de la vidéo pour accéder à l’ensemble des épisodes.

La matinale juridique

Du 8 au 11 novembre, pour l’ouverture du procès de la #ruedaubagne , on fait notre matinale chaque matin avec Antonin Sopena, avocat au barreau de Marseille, qui répond aux questions que vous nous avez le plus fréquemment posées sur le déroulé d’un procès pénal.

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« Dans les yeux de… » : nos chroniques du procès dans les colonnes de la Marseillaise

Chaque semaine dans La Marseillaise, le Collectif du 5 novembre et ses ami·es font leur chronique du procès. Une façon de lire ces audiences de façon humaine et politique en même temps, de les raconter « dans les yeux de » personnes que nous avons côtoyées ces six dernières années. Parfois ce sera plutôt une façon de regarder certains « droit dans les yeux ». A chaque fois, ce sera l’occasion de mieux comprendre les confrontations judiciaires, éthiques et politiques qui s’y jouent.

Premier épisode – mardi 12 nov. 2024

Six semaines de procès : comment s’impliquer ?

3000 personnes ont marché ce dimanche pour demander “Justice & Vérité”. Cette mobilisation incroyable, digne, solidaire, va se poursuivre pendant les six semaines du procès de la rue d’Aubagne (7 nov. – 18 dec.) où nous serons identifié·es avec un ruban vert d’espoir. Chacun·e de nous peut participer.

Participer en tant que bénévole

  • Participez aux équipes de suivi du procès, pour soutenir les parties civiles, montrer notre attente aux juges, restituer les débats à l’extérieur du tribunal. Nous organisons un premier moment d’intégration aux équipes et de formation hebdomadaire :

Dimanche 10 nov., 18h, Maison Méditerranéenne des Droits de l’Homme, 34 cours Julien

Sur les réseaux sociaux et dans les médias

  • Nous relaierons le contenu des débats sur les réseaux sociaux avec un JT du soir et dans une chronique hebdomadaire dans les colonnes de La Marseillaise
  • Dès ce weekend, nous reprenons les “zoom” sur les prévenus et créons un nouveau format vidéo matinal pour tout comprendre au déroulé d’un procès pénal.

Prochaines dates à venir :

  • Plusieurs assemblées citoyennes pour nous retrouver, poser nos questions à des avocat·es et journalistes et débattre du procès ;
  • Des assemblées des personnes délogées pour nous organiser et passer à l’action contre l’habitat indigne.
  • Pour en savoir plus, rejoignez-nous sur la communauté Whatsapp

J’écris un message aux familles des victimes et/ou aux pouvoirs publics

Pendant les trois semaines qui précèdent le procès, nous proposons aux habitant·es de Noailles et d’ailleurs de prendre la parole et d’adresser un message aux familles de victimes et/ou aux pouvoirs publics. Vous pouvez pour cela remplir ce formulaire mais aussi vous rendre à la Ressourcerie (47 rue d’Aubagne) ou au Bar du Peuple (30 Bd Garibaldi) pour déposer votre message dans une boite prévue à cet effet. Nous proposons également aux habitant·es de Noailles de partager leurs messages lors de porte à portes.

Ces messages seront ensuite diffusés sur les réseaux sociaux et affichés, notamment autour de la place du 5 novembre. Nous vous en informerons par mail.

[Tribune européenne] Procès de la rue d’Aubagne : le problème de l’habitat indigne est toujours là.

« Que s’est-il passé à Marseille le 5 novembre 2018 ? L’effondrement de deux immeubles, dans la très populaire et centrale rue d’Aubagne, a provoqué une onde de choc dans la seconde ville de France et des marches importantes ont rassemblé les marseillais·es bien au-delà des frontières urbaines et sociales qui fragmentent la ville. Les 8 personnes victimes de ce drame restent pour les marseillais·es les victimes de trop, la marque indélébile de la déliquescence de la gestion municipale sous l’ère Gaudin. Si certaines mémoires s’effilochent, le problème de l’habitat indigne, lui, est toujours là.

Six ans et deux jours après, le procès des mis·es en cause s’ouvrira le 7 novembre 2024 et durera six semaines avec, sur le banc des accusé·es, un panel très significatif de la systémie du mal-logement : propriétaires indignes, bailleur social, élu de la Ville, syndic, expert … Nous, acteurs et actrices de la lutte pour un logement digne, la justice sociale et l’écologie populaire, en France et en Europe, nous nous tiendrons aux côtés des familles de victimes et des marseillais·es mobilisé·es ces prochaines semaines pour réclamer justice et dignité.

De nombreux médias et responsables politiques de l’époque et d’aujourd’hui ont tenté de faire croire à une situation « particulière » à la cité phocéenne. Le procédé est classique mais fallacieux : la soi-disant exagération méditerranéenne ne masque que bien mal ce que les faits n’ont pas tardé à rappeler : l’indignité du logement est un problème aux multiples facettes, répandu dans la France entière. 

Quatre ans plus tard, l’effondrement de Lille faisait à nouveau un mort et d’autres, à Bordeaux ou Toulouse par exemple, nous alertaient du danger, heureusement sans faire de victimes. L’incendie de Vaulx-en-Velin et ses 10 mort·es, pour ne citer que celui-ci, viendra encore une fois plonger des centaines de voisin·es et de proches dans le deuil. A ces événements spectaculaires, il faut ajouter la dégradation lente mais sûre d’habitats anciens ou semi-récents, privés ou sociaux, où l’insalubrité détruit à petit feu la santé de leurs occupant·es. En France et selon la Fondation Abbé Pierre, ce seraient 600 000 logements et 1,3 millions de personnes qui seraient directement concernées par l’habitat indigne (l’insécurité, l’insalubrité, l’inconfort…), 4,1 millions qui seraient plus globalement mal-logées ou non-logées, 12 millions vivant en situation de précarité énergétique … Les situations ailleurs en Europe font enfin écho à celle française : 19,2 millions de personnes vivent dans un habitat indigne selon Eurostat et, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé, l’insalubrité des logements entraîne plus de 100 000 décès chaque année en Europe. 

Plus les loyers et la précarité grimpent, plus des propriétaires indignes en profitent pour exploiter la misère ; plus l’inaction politique continue, plus le problème est mis sous le tapis ; plus la justice souffre, plus les marchands de sommeil sont tranquilles ; plus les personnes étrangères voient leurs droits bafoués, plus les réseaux criminels profitent de la situation ; plus les inégalités salariales perdurent et le service public dysfonctionne, plus les mères isolées se retrouvent en difficulté ; plus le dérèglement climatique se fait sentir, plus nos habitats se révèlent insuffisamment entretenus pour nous protéger : l’habitat indigne fonctionne ainsi comme un révélateur de notre incapacité à assurer à chacun·e l’accès à une vie digne. 

Nous ne manquons pourtant pas de propositions. Les associations et collectifs marseillais ont par exemple rédigé une « proposition citoyenne de loi « rue d’Aubagne » » pour mettre leur expérience au pot commun de la Nation : protection des habitant·es, mécanismes de contrôle et d’anticipation, aide aux petits propriétaires, nouveaux outils administratifs et judiciaires… Nous plaidons par ailleurs de longue date pour une régulation conséquente du marché et la création de nouveaux logements sociaux, afin de permettre à chacun·e de se loger. Si quelques efforts obtenus par nos organisations peuvent être soulignés, tel que le subventionnement de la rénovation énergétique ou le renforcement des peines contre les marchands de sommeil, les précédents gouvernements sont depuis trop longtemps restés immobiles. L’Etat laisse ainsi les collectivités territoriales seules au front de l’habitat indigne, avec des résultats mitigés selon leurs volontés politiques et leurs moyens.

De haute lutte, les mobilisations populaires marseillaises qui ont fait suite au drame de la rue d’Aubagne ont prouvé qu’il était possible d’arracher certaines victoires : protection des habitant·es délogé·es, plan de rénovation, mise en œuvre du permis de louer … Il n’y a donc pas de fatalité : l’entraide mise en place entre citoyen·nes et leur intelligence collective ont fait avancer les choses. 

Les 2 et 3 novembre, à l’appel d’un collectif de 55 organisations marseillaises, nous dirons donc au pays et à l’Europe que nous sommes tous et toutes concernées par l’habitat indigne et par ce procès historique qui s’ouvrira. Nous nous retrouverons lors d’une première Journée nationale de lutte contre l’habitat indigne le samedi 2 novembre* et participerons à la “Marche pour la justice et un logement digne” le dimanche 3 novembre. »

Retrouvez la tribune européenne publiée dans Le Monde ce jeudi 31 octobre 2024.


Liste complète des signataires : 

Signataires de la tribune européenne : 

  • Marie-Hélène Baqué, sociologue, Université Paris Nanterre
  • Zad El Bacha, membre de London Renters Union (Grande Bretagne)
  • Joao Bulas Cruz, membre de Habita ! (Portugal)
  • Sabrina Bresson, sociologue, ENSA Paris Val de Seine, CNRS LAVUE
  • Nathalie Bazire, secrétaire confédérale de la CGT en charge des politiques publiques
  • Laurence De Cock, historienne et enseignante
  • Antonio Delfini, président de l’Atelier populaire d’urbanisme du Vieux-Lille
  • Sue Ellen Demestre, directrice de l’association “Collectif des femmes Dasovas” – Métropole de Lille
  • Amel Doghmane, présidente de l’Alliance Citoyenne – Justice Ensemble 
  • René Dutrey, Secrétaire général du Haut Comité pour le Droit au logement
  • Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL
  • Camille François, sociologue, spécialiste des expulsions locatives, Université Panthéon-Sorbonne
  • Magali Fricaudet et Lilia Santana, Co-présidentes de l’AITEC
  • Romain Gallart, réseau APPUII
  • Thibault Godin, porte parole d’Alda – Pays Basque
  • Robert Guédiguian, cinéaste
  • Murielle Guilbert et Julie Ferrua, co-déléguées de l’Union Syndicale Solidaires
  • Pedro Martin Heras, membre de la Plataforma de Afectados por la Hipoteca-PAH (Espagne);
  • Cédric Herrou, Emmaüs Roya
  • Eddy Jacquemart, Président de la CNL
  • Paul Lacoste, membre de HALEM (Association d’Habitants de Logements Ephémères ou Mobiles)
  • Khedidja Mamou, architecte, sociologue, ENSA Montpellier, APPUII
  • Valérie Manteau, écrivaine
  • Mohamed Mechmache, co-président de la Coordination Pas Sans Nous
  • Oskar Mieczkowski, Cyprian Kraszewski et Maciej Pieńkowski, membres de Pomorska Akcja Lokatorska (Pomeranian Tenants Action, Pologne)
  • Stela Muci, membre de l’European Action Coalition for the Right to Housing and to the City
  • Emmanuel Patris, urbaniste, co-président d’Un Centre-Ville Pour Tous
  • Magali Payen, fondatrice d’On Est Prêt
  • Philippe Pujol, journaliste
  • Sebastian Schipper, membre de City for All Frankfurt (Allemagne);
  • Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des Droits de l’Homme
  • Benoit Teste, Secrétaire général de la FSU
  • Djangou Traoré, Collectif des habitants du Franc Moisin, St Denis
  • Laurent d’Ursel, membre du Syndicat des Immenses (Belgique);
  • Kevin Vacher, sociologue, membre du collectif du 5 novembre
  • Florian Vertriest, collectif Alma-Gare, Roubaix
  • Nikolaos Vrantsis, membre de HARTA (Grèce)
  • Katia Yakoubi, association Adelphi Cité
  • Youlie Yamamoto, porte-parole d’ATTAC France
  • George I. Zamfir, membre de l’European Action Coalition for the Right to Housing and to the City

Rétrospective : six années d’affiches, six années de luttes, six années de victoires ?

On se demande souvent si nos mobilisation servent à quelque chose, si toutes ces affiches collées dans nos rues, ces pétitions, ces marches, ces actions, ces heures passées en réunions, en permanences d’entraide, en coups de fils, mails et messages… ont permis de faire avancer les choses. Tour d’horizon de six années de mobilisations unitaires pour le logement digne, d’affiches dont certaines sont devenues iconiques… et de quelques victoires qui restent à défendre.

six ans de mob par C5N

Tout comprendre au procès de la rue d’Aubagne

Qui ? Où ? Quand ? Comment s’impliquer ?

Retrouvez en amont du procès plusieurs « zoom » sur les enjeux du procès et ce qui est reproché aux accusés, sur ce site et sur les réseaux sociaux.

Le flyer pour tout comprendre aux principaux enjeux du procès des effondrements de la rue d’Aubagne.

flyer proces rue d’aubagne par C5N

Zoom sur : les « élus indignes »

Zoom procès élus indignes par C5N

2 novembre : la journée nationale contre l’habitat indigne

Le samedi 2 novembre, 54 organisations marseillaises appellent à la première journée nationale contre l’habitat indigne. Cet événement se tiendra dans le 1er arrondissement, à la Casa Consolat (1, rue Consolat), au local de Solidaires 13 (29, bd Longchamp) et au CMA Sénac (6/8 rue Sénac).

Six ans après les mobilisations historiques qui ont suivi les effondrements de la rue d’Aubagne, nous voulons créer un espace commun entre habitant·es, associations, collectifs, syndicats et chercheur·ses pour échanger nos expériences, pratiques de luttes et solutions pour un logement digne.

Autour de deux tables-rondes, quatre ateliers et des moments conviviaux, ce sera l’occasion de tirer un bilan des luttes passées, de nous former et de réfléchir ensemble aux futurs combats à mener partout en France, aux côtés d’intervenant·es venu·es de toute la France et même des USA !

Le programme

13h-14h15 : Plénière : le mal-logement à Marseille et en France – local de Solidaires 13, 29 bd Longchamp

  • Maël Camberlein, Assemblée des délogé·es – Collectif du 5 novembre
  • Collectif des Habitant·es Organisé·es du 3ème arr. 
  • Chantal Bourglan, avocate, co présidente de l’AMPIL
  • René Dutrey, Secrétaire général du Haut Comité pour le Droit au Logement
  • Maider Olivier, Fondation Abbé Pierre

14h30-16h15 : Ateliers 


Atelier 1 : Virer les pauvres : évictions et rénovations urbaines – CMA Sénac, 6/8 rue Sénac

  • Djamila Haouache, collectif d’Air bel
  • Florian Vertriest, collectif de l’Alma Gare, Roubaix       
  • Karine Bellemare, Le Mirail, Toulouse
  • Djangou Traoré, collectif du Franc Moisins, Saint-Denis
  • Un Centre-Ville Pour Tous (à confirmer)


Atelier 2 : Être d’ailleurs et être d’ici : xénophobie, racisme et mal logement – Casa Consolat, 1 rue Consolat

  • Rencontre tsiganes
  • RESF
  • RUSF 
  • Collectif Binkadi
  • Association des usagers de la PADA (à confirmer)


Atelier 3 : Menaces sur la santé et l’environnement : le mal-logement – CMA Sénac, 6/8 rue Sénac

  • Rania Aougaci, collectif d’Air Bel
  • Sue Ellen Demestre, Collectif des femmes Dasovas, Lille
  • Salim PoussinLocataires Ensemble, Lyon
  • Antoine Devillet, Collectif des gammares-Ruisseau des Aygalades
  • Aïcha Hattab, habitante des Néréides- Bosquet, présidente de l’Association culturelle solidaire espoir pour tous (Acsept)


Atelier 4 – Le marché du mal-logement : s’organiser collectivement face aux propriétaires privés – local de Solidaires 13, 29 bd Longchamp

  • Collectif des Habitant·es Organisé·es du 3ème arr. 
  • Antonio Delfini & Marie Le Ray, Atelier Populaire d’Urbanisme du Vieux Lille
  • Deux membres de la Coordination des Actions Anti-Gentrification et de l’Observatoire de la gentrification
  • Adrien Roux, Alliance citoyenne, Grenoble 


16h30-18h30 : Plénière : Comment s’organiser face au mal-logement ?  – local de Solidaires 13, 29 bd Longchamp

  • TANC, syndicat de locataires en Californie (en duplex)
  • Stela Muci, Coalition Européenne d’Actions pour le Droit au Logement et à la Ville
  • Jean-Baptiste Eyraud, porte parole du DAL
  • Kevin Vacher, Collectif du 5 novembre – Noailles en colère
  • Mélina Foubert, Noailles Solidaires

 19h : Cantine et musique, Square Stalingrad (fontaine des Danaïdes)

L’appel : 55 collectifs, associations et syndicats appellent à la mobilisation

Nous, Marseillais·es, nous nous mobilisons aux côtés des familles de victimes et des mal-logé·es !

Retrouvez et partagez cet appel publié dans les colonnes de la Marseillaise https://www.lamarseillaise.fr/societe/nous-marseillaises-nous-nous-mobilisons-aux-cotes-des-familles-de-victimes-et-des-mal-logees-HM16927088

     Du 7 novembre au 18 décembre 2024 aura lieu le procès dit « de la rue d’Aubagne ». Il entend déterminer les responsabilités dans l’effondrement de deux immeubles, le 5 novembre 2018, provoquant le décès de huit personnes. Ce procès public « hors normes » doit apporter des réponses aux questions et attentes des familles des victimes et de plus de 80 parties civiles constituées.

Seize personnalités physiques et morales poursuivies : Julien Ruas, ex-adjoint de Jean-Claude  Gaudin, des propriétaires privés (dont Xavier Cachard, élu LR à la Région), Marseille Habitat, Richard Carta, expert, le Cabinet Lieutard, syndic du n°65, impliquées dans le drame seront jugées pour déterminer leur responsabilité pénale.

Effondrements et périls ont révélé à tou·tes les marseillais·es l’ampleur catastrophique de l’habitat indigne. Plus de 8000 personnes ont été délogées depuis ces six dernières années. Marseille, devenue symbole du mal logement, a été aussi le théâtre de mobilisations et de luttes exemplaires, remportant de nombreuses victoires. Ceux et celles qui luttent sans relâche pour l’accès à un logement digne pour toutes et tous, contre la chasse aux pauvres, aux immigré·es et la gentrification, se sont réuni·es.

Ce procès concerne chacun·e de nous. Nos organisations appellent aujourd’hui à une pleine solidarité avec les familles de victimes et à faire de ce procès un moment important pour dévoiler au pays ce que les pouvoirs publics ont trop longtemps laissé faire : l’organisation d’un système du mal-logement. Hier comme aujourd’hui, nous devons agir pour exiger des pouvoirs publics des réponses rapides et effectives.

            RETROUVONS-NOUS :

SAMEDI 2 NOVEMBRE : première journée nationale contre l’habitat indigne ; pour nous former, débattre et organiser les luttes à venir, de 12h à 19h. Cet événement se tiendra dans le 1er arrondissement, à la Casa Consolat (1, rue Consolat), au local de Solidaires 13 (29, bd Longchamp) et au CMA Sénac (6/8 rue Sénac). Le programme définitif sera publié cette semaine.

DIMANCHE 3 NOVEMBRE à 13 H pour une « marche pour la justice et un logement digne », du Métro ND du Mont au Palais de justice, en passant par la rue d’Aubagne.

MARDI 5 NOVEMBRE : Hommage des Marseillais·es, place du 5 novembre / rue d’Aubagne, dès 8h30.

D’Octobre à décembre pour diverses actions citoyennes à Noailles et à Marseille, notamment pour organiser un suivi citoyen du procès.

Premiers signataires : Collectif du 5 novembre – Noailles en colère, LDH Marseille, Il fait bon vivre dans ma cité, RESF13, La ManuFabrik, Mouvement Utopia, CVPT, ATTAC Marseille, Noailles Debout, les Minots de Noailles, Centre LGBTQIA+ Marseille, Trans VNR 13, ART’UP 13, DONUT, FRACHI, Groupe de veille grand St Barthélémy, Association CDP13, Primitivi – téloche de rue, Amicale des locataires d’Air Bel,  Adelphi’Cité, Conscience, RUSF13, AOUF, Mouvement des mères isolées, Destination Familles, Soulèvements de la Terre – Marseille, AMPIL, Osez le féminisme 13, Alternatiba Marseille, Mémoire en marche, Collectif des écoles de Marseille, Antifa Social Club Marseille, Observatoire de la gentrification de la Plaine, Groupe de veille Busserine, Association JUST, CHO3, Réseau Hospitalité, FSU 13, FUIQP, Collectif des Bourelly, Collectif Marseille contre Darmanin, Afrofem Marseille, Collectif Al Manba, Association Droits et Habitats, Collectif Tivoli 9 avril, FSU-SUNIPP 13, SAF Marseille, Union syndicale Solidaires 13, Cnt-so 13, Compagnons Bâtisseurs Provence, UL CGT Centre-Ville, INDECOSA-CGT 13, Marseille 8 Mars – Assemblée générale féministe, Association des Usagers de la PADA …

Vous pouvez également partager cet appel :

– sur Instagram : https://www.instagram.com/p/DBYmNVKs2bF/?igsh=eHkwdHlodTRmNmE4

– sur X : https://x.com/C5Nofficiel/status/1848326423024398708?t=IMppJ_gKsjhEU8YGSPoXLw&s=19

– sur Facebook : https://www.facebook.com/share/p/igcmSXpmA4RBEffg/

et vous inscrire sur l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/386440391208059