Mise en examen de Julien Ruas pour la rue d’Aubagne

Nous apprenons par voie de presse la mise en examen de Julien Ruas, adjoint délégué à la prévention et la gestion des risques de l’ancienne majorité municipale, dans le cadre de l’enquête sur le drame de la rue d’Aubagne. Une mise en examen s’appuie sur un faisceau d’éléments probants. Nous avions alertés à de nombreuses reprises jusqu’aux plus hautes instances de l’Etat d’une nécessaire suspension de la délégation de l’ancien élu. Ces appels étaient restés sans réponse. Pour mémoire, en voici deux rappels :

https://www.lamarseillaise.fr/societe/maison-blanche-a-marseille-lettre-ouverte-a-la-mairie-et-au-ministre-denormandie-IGLM078055

https://www.liberation.fr/debats/2020/04/16/a-marseille-l-homicide-par-negligence-qui-se-prepare_1785345

Voici aussi ce que nous rappelions le 1er mai dernier sur notre page FB:

Voici ce que publiait France Bleu, vendredi 3 mai 2019:
« Julien Ruas a également affirmé que 100% des dossiers ont été traités « dès lors qu’on a été prévenu ». L’élu a aussi regretté que « ces bâtiments [n’aient] pas été entretenus par les propriétaires. Ce n’est pas à la ville de Marseille de le faire. Aujourd’hui on se substitue à la carence des propriétaires ». » 
c’est là : https://www.francebleu.fr/…/drame-de-la-rue-d-aubagne…
BON, CA DIT DEUX TRUCS ET C’EST ENREGISTRE: que TOUS les dossiers seraient traités, et que la ville se substituerait à la carence des propriétaires, ceux sur lesquels la ville s’évertue à faire reposer toute la responsabilité de l’état du parc d’habitat indigne.
SAUF QUE des architectes et ingénieurs de la Direction de la Prévention et Gestion des Risques sous la tutelle de l’adjoint Ruas disent TOUT LE CONTRAIRE : 2600 signalements non traités, 230 immeubles sous arrêtés de péril non traités, et absence de marchés de travaux permettant à la ville de se substituer à la carence des propriétaires.
c’est là : https://www.leravi.org/…/les-architectes-et-ingenieurs…/
ALORS QUI MENT ??

Nous attendons que justice soit rendue, pour les proches des victimes, pour les Marseillais.