A la veille des 6 mois des effondrements de la rue d’Aubagne, ce sont près de 3000 d’entre nous qui ont été délogé·es à la va-vite, hébergé·es dans des hôtels sans possibilité de se faire à manger ou laissés simplement à l’abandon, attendant de pouvoir réintégrer ou d’être relogé·es.
La situation ne s’améliore pas, elle s’aggrave, surtout depuis la décision de la Mairie de fermer la cantine de la Canebière et les menaces d’interrompre les nuitées d’hôtel pour laisser place aux touristes et congressistes.
Lors des dernières assemblée des délogé·es, nous avons travaillé avec les associations et collectifs solidaires à une charte du relogement digne pour obliger les pouvoirs publics à respecter nos droits et notre dignité. Les négociations ont démarrées depuis le 4 avril.
Cette 5ème assemblée des délogé·es sera l’occasion, en ateliers et en discussion plénière de faire le point sur ces négociations et organiser des actions pour la faire signer et appliquer !
- Pour une charte du relogement qui garantisse les droits des personnes délogées.
- Pour un relogement décent.
- Pour imposer des moyens exceptionnels.
- Pour la gratuité des repas tant que dure l’hébergement provisoire à l’hôtel.
- Pour une nouvelle politique de l’habitat.
Les moyens juridiques et techniques existent pour répondre à la situation dramatique vécue par des milliers de personnes délogées qui ne demandent pas la charité mais le respect de leurs droits.
C’est une question de volonté politique ! Agissons ensemble !
